Alors, tout d'abord, les bonnes manières, bienvenue dans mon expo, ici, je vais poster toutes les histoires et les poèmes que j'ai écrit, j'aime beaucoup les critiques aors surtout, n'ésité pas, même si elle sont mauvaises, je dirais même, surtout si elle sont mauvaises. Donc sans plus attendre voici mes quelques créations, à vous de noter!!!
Les Poèmes
1. Les fables
L'oiseau et le ver
Se promenait près d'un pommier,
Un oiseau
Bien plus beau,
On ne peut le nier,
Qu'un aigle royal,
Mais hélas,il n'était pas loyal.
Sortant la tête de sa pomme
Un ver, contemplait l'oiseau
"-Il est bien beau"
Pensait le petit bonhomme.
Puis croquant le fruit,
Il rentra la tête et s'endormit.
Le lendemain, l'oiseau dit au ver:
"-Dit-moi, tu es bien vert,
Sors et laisse moi te regarder"
Le ver obéit et vint à côté
De son interlocuteur déloyal,
Qui, il est vrai, n'était pas royal.
Attaquant l'animal vert,
L'oiseau le rata de peu,
Le petit devenu peureux,
Qui montait déjà vers
Son pommier à l'abri
Rentra dans son logis.
Dans un sinistre craquement,
Le ver fit tomber sa pomme
Avec sa force de petit bonhomme,
Le fruit tournant et virevoltant
Assoma le pauvre oiseau
Qui n'était déjà plus très beau.
Il ne faut pas se fier aux apparences,
telle est la morale de cette fable.
Les histoires
1. Les courtes
Thème: La tristesse
Elle chemine avec lui, elle l’entend, elle lui répond, elle voit son beau visage d’ange, ses cheveux noirs tout ébouriffés, ses beaux yeux bleu marine plongeants dans son regard noisette. Il lui récite des poèmes tout justes inventés, des poèmes qui parle du soleil qui fait briller ses longs cheveux d’or… Ses cheveux blonds, il les caresse, les admire, les compare à des mèches en or fin, taillées dans de pur lingot d’or. Elle lui répond que les siens sont taillés dans de l’ébène, il sourit, un sourire véritable, remplit d’amour, un sourire qui fait chavirer son cœur, le transporte. Elle tourne la tête, détaille le paysage, elle arrête son cheval, une jument alezane au crin lavés, lui aussi, il arrête sa monture, un hongre bai brun. Du haut de leur perchoir, ils observent la colline qui s’étant devant eux, plus loin, quelques arbres poussent, ce sont des hêtres, caché dans leurs branches, un couple de moineaux bâtit un nid. Le soleil est soudain voilé par de nombreux nuages noirs, le tonnerre gronde, la pluie tambourine sur le sol. Un éclair déchire le ciel, les chevaux prennent peur, ils s’emballent, un long grognement se fait entendre, du couvert des arbres surgit un cougar, la jument se cabre, la jeune fille tombe, le hongre, lui, emporte son cavalier dans la forêt, l’animal carnivore à ses trousses. Elle le regarde s’éloigner, impuissante, elle s’évanouie.
Elle se réveille en sursaut, autour d’elle, tout est noir, sur elle, des draps poisseux lui colle au corps. La pénombre est soudain éclairée par une vive lumière jaune laissant entrevoir une chambre, dehors, l’orage est plus fort que jamais, un second éclair lui permet de discerner une armoire : elle était de retour chez elle. Elle se rendort, son mauvais rêve en tête.
Le lendemain, elle se réveille, elle retrouve sa chambre familière qu’elle n’avait pas quitté, dehors, l’orage avait cessé, il ne restait que quelques flaques d’eau, de-ci, de-là, comme pour rappeler le déchainement de la nuit dernière. Après s’être préparée, elle enfile ses bottes à lacets que lui avait offert le garçon de ses rêves, et attrape un stylo, de son écriture arrondie, elle griffonna une explication à sa mère pour lui indiquer où elle se rendait. Elle enfile son manteau et sort de la maison, dehors, l’air froid du matin de janvier lui agresse les joues, elle se dirige vers la route principale, elle semble connaitre le chemin par cœur, elle s’arrête un instant chez le fleuriste. Elle ressort de la boutique, les bras chargés de fleurs rouges, elle continue son cheminement, plusieurs personnes la croisent, ils ne semblent pas étonnés de sa promenade matinale, peut-être fait-elle se chemin quotidiennement. Elle arrive devant un grand portail aux barreaux rouillés, elle pousse de tout son poids sur le battant, quand il finit par céder, elle entre, devant elle s’étendent les tombes des personnes qui reposent en paix, et cela, pour l’éternité, elle se dirige vers l’une d’entre elles, elle y dépose les fleurs. Du revers de sa manche, elle fait disparaitre le givre qui recouvre sept lettres gravées dans la pierre, ces lettres forment un prénom, celui du défunt, un plaque apprend aux visiteurs qu’il a été la victime d’un cougar… Elle lui parle, récite un poème qu’elle avait composé, puis, elle s’éloigne, le cœur au bord des lèvres.
Sur le chemin du retour, elle marche sur son lacet, elle s’arrête et s’accroupit pour le nouer, devant elle, il y a une flaque, mais ce n’ai pas son reflet qu’elle aperçoit à la surface de l’eau, c’est un visage d’ange, un ange aux cheveux noir ébouriffé, il lui semble qu’elle croise un instant ses beaux yeux noisette. Elle se penche, les joues ruisselantes de larmes, ses yeux rouges scrutent le visage si familier, elle n’ose pas le toucher, une larme s’écrase alors dans la flaque, l’eau se trouble, l’image devient floue, quelques minutes plus tard, il ne reste plus qu’une jeune fille de 16 ans, prostrée devant une flaque reflétant la tristesse de son regard…